« Les hommes de la fraternité ». C’est ainsi que l’on nommait parfois les premiers chrétiens. Or, la fraternité est un mystère, placée dès l’origine sous le signe du conflit (Caïn et Abel, Jacob et Ésaü, Joseph et ses frères…).
Ni donnée biologique ni idéal acquis une fois pour toutes, elle est toujours à construire. Elle fait partie de ce que le pape François appelle « une mystique du vivre ensemble », une attitude spirituelle qui n’est rien d‘autre que l’art « de se mélanger, de se rencontrer, de se prendre dans les bras, de se soutenir, de participer à cette marée un peu chaotique qui peut se transformer en […] une caravane solidaire, en un saint pèlerinage » (Evangelii Gaudium, n. 87).
Dans les groupes de carême, nous vous proposons de réfléchir aux exigences de cette « mystique du vivre ensemble », aux défis qu’elle pose à différents niveaux, du politique au psychologique en passant par le culturel. En somme, à la place de la fraternité dans nos vies, notre Église et notre communauté de Saint-Merry. Et aux multiples déclinaisons de celle-ci : solidarité, justice, écoute, accueil, don de soi…
L’échange d’expériences positives ou négatives, de doutes, de déceptions, mais aussi de désirs et d’aspirations spirituelles, nourrira alors la lutte toujours à recommencer contre « cette accoutumance qui nous porte à perdre l’émerveillement, la fascination, l’enthousiasme de vivre l’Évangile de la fraternité et de la justice » (Evangelii Gaudium, n. 179).
Ici vous pouvez télécharger le feuillet préparé pour les Groupes Carême
les grands esprits se rencontrent : le 4 avril au centre sèvres, Confrontations, CCFD, semaines sociales, secours catho, cimade…organisent un colloque sur la Fraternité cf http://www.confrontations.fr/pdf/dyn/138.pdf